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Chirurgien-Dentiste à Bouxwiller (67330)

NON CONVENTIONNE

Existe-t-il des alternatives à l’amalgame ?

Aujourd’hui on utilise beaucoup de composites qui sont des résines. Dans notre cabinet nous faisons attention à utiliser des composites sans bisphénols A et sans nano particules, qui comme nous le savons à l’heure actuelle, sont des perturbateurs endocriniens pour les premiers et ont une toxicité certaine pour les seconds. Voilà ce qu’on peut lire sur le site du ministère de la santé et de la solidarité :

Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?

Un Perturbateur Endocrinien (PE) est, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une substance chimique d’origine naturelle ou synthétique, étrangère à l’organisme et susceptible d’interférer avec le fonctionnement du système endocrinien, c’est-à-dire des cellules et organes impliqués dans la production des hormones et leur action sur les cellules dites « cibles » via des récepteurs. Les PE dérèglent le fonctionnement hormonal des organismes vivants, et ont ainsi des effets néfastes sur l’environnement et sur la santé humaine.

Les effets sur la santé d’une exposition aux perturbateurs endocriniens Un certain nombre d’affections sont suspectées d’être la conséquence d’une exposition aux PE : baisse de la qualité du sperme, augmentation de la fréquence d’anomalies du développement des organes ou de la fonction de reproduction, abaissement de l’âge de la puberté... Les PE peuvent également provoquer des troubles de la croissance, des troubles du développement neurologique, des troubles de la fonction immunitaire ou encore l’apparition de certains cancers (cancers hormono-dépendants) et maladies métaboliques comme le diabète. Les PE peuvent interférer sur le système endocrinien de 3 façons et dérégler le fonctionnement hormonal des organismes vivants :

  • Imiter l’action d’une hormone naturelle et provoquer la réponse des cellules cibles à cette hormone ;
  • Bloquer la fixation d’une hormone sur son récepteur au niveau des cellules cibles ;
  • Gêner ou bloquer la production ou la régulation d’une hormone ou de son récepteur et donc modifier le signal hormonal.
Sources d’exposition aux perturbateurs endocriniens

Les PE sont présents dans différents milieux et l’exposition peut intervenir par différentes voies : ingestion, inhalation, ou contact cutané. Pour la population générale, les principales sources d’exposition aux PE sont :

  • l’ingestion : par l’alimentation si les denrées alimentaires sont contaminées par des substances présentes dans les emballages plastiques, ou par certains résidus de pesticides (céréales et végétaux contaminés via les sols agricoles) ou par par l’eau, du fait de la présence possible de résidus (certains médicaments notamment) ;
  • l’inhalation : par l’air (pesticides, produits chimiques,...) ;
  • le contact cutané avec des produits cosmétiques, des détergents, ...

En milieu professionnel, les personnels de certains secteurs tels que ceux de l’agriculture (utilisation de produits phytopharmaceutiques), l’industrie pharmaceutique (production d’hormones) et chimique (fabrication de pesticides, de matière plastiques, etc.) peuvent être exposés à certains PE à de plus fortes doses que ne l’est la population générale. La protection des travailleurs exposés aux PE est prévue par le code du travail. Les travailleurs doivent notamment faire l’objet d’une formation, être informés sur ce sujet et disposer de moyens de protection adaptés.

Exemples de substances
  • le diéthylstilbestrol (Distilbène) , responsable de malformations congénitales. Ce médicament a été prescrit en France jusqu’en 1977 et n’est désormais plus autorisé.
  • certains phtalates , présents dans des produits tels que les adhésifs, huiles lubrifiantes, détergents, solvants, produits pharmaceutiques, fils et câbles électriques, produits cosmétiques.
  • certains parabènes , employés comme conservateurs dans plus de 80 % des produits cosmétiques et utilisés dans les médicaments et comme additifs alimentaires, en raison notamment de leurs propriétés antibactériennes et antifongiques.
  • le Bisphénol A (BPA) qui est principalement utilisé dans la fabrication de plastique (de type polycarbonate) et de résines époxydes. Il est aussi utilisé comme composant d’autres polymères et résines (polyester, polysulfone, résines vinylesters...). L’Anses a identifié près d’une soixantaine de secteurs potentiellement utilisateurs de cette substance en France et a listé de manière non exhaustive des usages, articles et préparations susceptibles de contenir du bisphénol A (câbles, mastics, adhésifs, récipients à usage alimentaire ou non, optiques de phares, articles de sports, fluides de freinage, fluides caloporteurs, matériel d’installation électrique, appareils électroménagers, dispositifs et appareils médicaux, encres d’imprimerie...) Le BPA a été interdit dans tout conditionnement contenant, ou ustensile destiné à entrer en contact direct avec les denrées alimentaires, à partir du 1er janvier 2015 (Loi n°2012-1442 du 24 décembre 2012). La France a été à l’initiative des interdictions au niveau européen dans le cadre de différentes réglementations.
  • certains composés perfluorés (PFC) , très persistants dans l’environnement, utilisés dans les traitements textiles antitaches et imperméabilisants, les enduits résistants aux matières grasses, les emballages en papier et carton alimentaires, etc.
  • certains composés polybromés (ou retardateurs de flamme bromés) , très persistants dans l’environnement, utilisés pour rendre certains produits moins inflammables : plastiques, textiles (rideaux, sièges, mousses, capitonnages, etc.), équipements électriques/électroniques (circuits imprimés, câbles, téléviseurs, ordinateurs...).

Source : https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/risques-microbiologiques-physiques-et-chimiques/article/perturbateurs-endocriniens

Au sujet des nano-particules :

Voici un extrait de l’article de l’institut national de recherche scientifique :

Effets sur la santé

La toxicité des nanomatériaux dépend de multiples paramètres physico-chimiques : composition chimique, taille, forme, structure... Chaque nanomatériau possède un profil toxicologique qui lui est propre. Peu de connaissances sont actuellement disponibles sur leurs effets sur la santé humaine. Mais des études laissent suspecter la possibilité de survenue d’effets inflammatoires, respiratoires, cardiovasculaires ou neurologiques.

Source : https://www.inrs.fr/risques/nanomateriaux/effets-sante.html

En conclusion, rien ne vaut des dents saines !

Dr Christine Schini

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